§22.
Brath fils de Death fils d'Ercha fils d'Allot fils de Nuadu fils de
Nenual fils de Febri Glas fils d'Agni find fils d'Eber Glunfhind fils
de Lamfhind fils d'Agnomain fils de Tat fils d'Agnomain fils de
Boamain fils d'Eber Scot fils de Sru fils d'Esru fils de Gaedel Glas
fils de Nel fils de. Feinius Farsaid:
C'est
ce Brath qui sortit des Marais le long de la mer Torrienne, vers la
Crète et la Sicile. Ils atteignirent ensuite l'Espagne. Ils prirent
l'Espagne par la force.
§23. En ce qui concerne Agnomain fils de Tat, il est le chef des Gaedil qui sortirent de Scythie. Il avait deux fils, Lamfhind et Allot. Lamfhind avait un fils, Eber Glunfhind. Allot avait un fils, Eber Dub1, à l'époque du séjour dans les Marais. Ils eurent deux petits-fils en gouvernement conjoints, Toithecht fils de Tetrech fils d'Eber Dub, et Nenual fils de Fabri, fils d'Agni fils d'Eber Glunfhind. Il y avait aussi Soithecht, fils de Mantan, fils de Caicher.
Ucce et Occe, deux fils d'Allot fils de Nenual fils de Nemed fils d'Allot fils d'Ogamain fils de Toithecht fils de Tetrech fils d'Eber Dub fils d'Allot.
§24. Forts de quatre compagnies de navires les Gaedils vinrent en Espagne. Dans chaque navire quatorze couples mariés et sept serviteurs célibataires. Brath, une compagnie de navires, Ucce et Occe, deux compagnies de navires [Ils étaient deux frères, les fils d'Allot fils de Nenual, fils de Nemed, fils d'Allot, fils d'Ogamin], Mantan [fils de Caicher le druide, fils d'Ercha, fils de Coemthecht] une compagnie de navires. Or ils livrèrent trois batailles après être allés en Espagne : une bataille contre les Tosques, une bataille contre les Lombards, et une bataille contre les Barchu. Mais il y eut une peste parmi eux, et vingt-quatre d'entre eux moururent, y compris Occe et Ucce. Personne n'échappa de leurs deux navires, sauf deux fois cinq hommes, y compris En fils d'Occe et Un fils d'Ucce.
§25. Brath avait un bon fils nommé Breogan, par qui fut construite la Tour et la ville – Bragance était le nom de la ville. C'est de la Tour de Breogan qu'on vit l'Irlande ; au soir d'un jour d'hiver, Ith fils de Breogan la vit. Unde Gilla Coemain cecinit--
Gaedel
Glas, d'où viennent les Gaedil,
Il
était le fils de Nel, avec des réserves de richesses ;
Il
était puissant d'ouest en est ;
Nel,
fils de Fenius Farsaid.
Fenius
avait deux fils – je parle vrai -
Nel
notre père et Nenual,
Nel
éait né à la tour dans l'est,
Nenual
en Scythie, brillante comme un bouclier.
Après
Fenius, le héros de l'océan,
Il
y eut une grande dispute entre les deux frères :
Nel
tua Nenual, qui n'était pas doux ;
Le
Haut Roi fut expulsé.
Il
alla en Egypte par sa valeur
Jusqu'à
atteindre le puissant Pharaon ;
Jusqu'à
ce qu'il lui accorde Scota, à la beauté sans limite
La
modeste et simple fille de Pharaon.
Scota
porta un fils au noble Nel,
D'où
est née une noble et parfaite race :
Gaedel
Glas fut le nom de cet homme -
Ses
armes et sa vêture étaient verts.
Le
féroce Esru fut son fils,
qui
fut un seigneur aux lourdes armes ;
Le
fils d'Esru, Sru des anciennes armées,
A
qui il est convenable d'attribuer tout la gloire.
Sru,
fils d'Esru, fils de Gaedel,
Notre
ancêtre, se réjouissant des troupes,
C'est
lui qui alla au nord vers sa maison,
Sur
la rouge Mare Rubrum.
Les
équipages de quatre navires, voilà le compte
De
son armée le long de la rouge Mare Rubrum :
Dans
sa maison de planches, dirions-nous,
Vingt-quatre
couples mariés.
Le
prince de Scythie, c'est un fait établi,
Le
jeune dont le nom était Nenual,
C'est
alors qu'il mourut dans sa maison -
Quand
les Gaedil arrivèrent.
Eber
Scot des héros assuma la royauté
Sur
la descendance de Nenual, sans honte,
Jusqu'à
sa chute, sans noble gentillesse,
Des
mains de Noemius, fils de Nenual.
Le
fort fils d'Eber, ensuite, qui portait le nom de Boamain,
De
parfaite pureté, jusqu'à la côte
De
la Caspienne il fut roi,
Jusqu'à
sa chute de la main de Noemius.
Noemius,
fils de Nenual de la Force
S'établit
en Scythie, carrelé comme un bouclier ;
Le
parfait beau prince tomba
De
la main d'Ogamain, fils de Boamain.
Ensuite
Ogamain fut prince
Après
Noemius de bonne force ;
Jusqu'à
ce qu'il tombe dans son territoire, sans église.
Après
lui Refill fut roi.
Ensuite
refill tomba par
La
main de Tat, fils d'Ogomain ;
Tat
tomba, bien qu'il ne fût pas faible,
Par
la main de Refloir, fils de Refill
Refloir
et Agnomain, sans défaut,
Furent
en dispute pendant sept années,
Jusqu'à
ce que Refloir tombe en tumulte,
De
la main victorieuse d'Agnomain.
Noinel
et Refill, avec une pointe [de lance]
Deux
fils de Refloir, fils de Refill,
Ils
jetèrent Agnomain sur la mer démontée,
Grande
et verte.
Bons
étaient les chefs, c'était suffisant,
Qui
sortirent de Scythie ;
Agnomain,
Eber, sans défaut,
Les
deux fils de Tat, fils d'Ogamain.
Allot,
Lamfhind à la main verte,
C'est
évident, les deux fils du très brillant Agnomain,
Caicher
et Cing, gloire avec victoire
Les
deux bons fils d'Eber à la monture rouge.
Le
nombre de leurs navires,
Trois
navires surmontant les lourdes vagues,
Trois
troupes de chaque bateau,
C'est
clair, et des femmes chaque troisième équipage.
Agnomain
mourut, ce n'es tpas un reproche,
Dans
les îles de la grande Mer Caspienne.
L'endroit
où ils furent durant un an,
Il
le trouvèrent très secret.
Ils
atteignirent la pleine Mer Libyenne,
Navigation
de six jours entiers d'été ;
Glas,
fils d'Agnomain, qui n'était pas méprisable,
Mourut
là en Cercina.
Une
belle île ils trouvèrent là
Sur
la Mer Libyenne aux lames de guerriers ;
Une
saison sur une année, avec gloire,
Ils
séjournèrent dans cette île.
Ils
naviguent sur la mer,
c'est
un acte brillant, de jour comme de nuit ;
Le
brillant des mains du glorieux Lamfhind
Etait
semblable à de belles chandelles.
Quatre
chefs ils avaient, qui n'étaient pas méprisables,
Après
être venus sur la Mer Libyenne :
Allot,
Lamfhind, rapide sur l'océan,
Cing
et son frère, Caicher.
Caicher
trouva un remède pour eux
Là-bas
pour la mélodie des sirènes.
Voici
le remède que trouva le beau Caicher :
Fondre
de la cire dans leurs oreilles.
Ils
trouvèrent une source et un pays
Au
cap Rhipéen de grand pouvoir,
Qui
avait alors le goût du vin ;
La
soif les vainquit puissamment.
Bruyamment,
bruyamment ils dormirent
Jusqu'à
la fin de trois jours, sans tristesse,
Jusqu'à
ce que Caicher le druide fidèle
Eveille
les hommes nobles, impatiemment.
C'est
Caicher (brillante réalisation !)
qui
fit une prophétie pour eux,
Aux
monts Rhipéens, au cap,
“Nous
n'aurons pas de repos avant l'Irlande”.
“En
quel endroit se trouve la noble Irlande ?”
dit
Lamfhind le violent guerrier.
“Très
loin”, dit alors Caicher,
“Ce
n'est pas nous qui l'atteindrons, mais nos enfants”.
Ils
avancèrent en bataillon, pleins de venin
Vers
le sud au-delà du cap des Thipéens :
La
progéniture de Gaedel, avec pureté
Ils
abordèrent dans les Marais.
Un
fils glorieux naquit là
A
Lamfhind, fils d'Agnomain ;
Eber
Glunfhind, pur griffon,
Grand-père
aux cheveux bouclés de Febri.
La
famille de Gaedel, le rapide et blanc,
ils
furent trois cents ans dans ce pays ;
ils
demeurèrent là désormais,
Jusqu'à
la venue de Brath le victorieux.
Brath,
le noble fils à la mort fidèle,
Vint
en Crète, en Sicile,
L'équipage
de quatre navires, navigation sauve,
L'Europe
à main droite, droit sur l'Espagne.
Occe
et Ucce sans défaut,
Les
deux fils d'Allot, fils de Nenual ;
Mantan,
fils de Caicher, fidèle Brath,
Ils
étaient les quatre chefs.
Quatorze
hommes avec leurs femmes
faisaient
l'équipage de chaque navire plein de guerriers,
et
six nobles serviteurs ;
Ils
gagnèrent trois batailles en Espagne.
Noble
la première bataille – je ne le cacherai pas
-
qu'ils gagnèrent contre l'armée des Tosques ;
Une
bataille contre les Bachra, avec violence,
Et
une bataille contre les Lombards.
C'est
après la sinistre bataille
Qu'il
leur vint une peste d'un jour :
Les
gens des navires des fils d'Allot
Sans
faute moururent sauf dix personnes.
Un
et En s'en sortirent,
Deux
nobles fils des forts chefs :
Ensuite
naquit Bregon,
Père
de Bile le fort, l'enragé.
Il
livra un grand nombre de conbats et de batailles
Contre
les armées multicolores d'Espagne ;
Bregon
aux cris d'actions valeureuses,
Des
combats, par qui fut construite Brigantia.
Bregon,
fils de Brath, noble et bon,
Il
avait un fils, Mil ;
Les
sept fils de Mil – bonne est leur troupe -
Y
compris Eber et Eremon.
Avec
Dond, et Airech des batailles,
Y
compris Ir, avec Arannan,
Y
compris Amorgen au brillant visage,
Et
avec Colptha de l'épée.
Les
dix fils de Bregon, sans fausseté,
Brega,
Fuat, et Murthemne,
Cualnge,
Cuala, renom où qu'il soit.
Ebleo,
Nar, Ith et Bile
Ith,
fils de Bregon au nom mélodieux,
Vint
le premier en Irlande :
Il
est le premier des hommes à l'habiter,
De
la noble semence du puissant Gaedil.
1 Noter
le symbolisme des deux branches : Eber aux genoux blancs est le
cousin d'Eber le sombre. On retrouvera ce symbolisme des deux
couleurs plus tard.
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